Ça n’a rien à voir avec Grey’s Anatomy

Je m’en doutais quand même un peu, mais bon je n’étais pas prête pour ça… Des mois que je souffre inutilement, des mois que je souffre en silence puisqu’on refuse de m’écouter… Ce n’est pas le genre de billet auquel je t’ai habitué, mais ça avait besoin de sortir. J’ai trop pleuré, j’ai trop pris sur moi… Ça va être un peu long mais je souhaite tout dire, tout me souvenir… Et peut-être aussi un peu me plaindre, parait que ça fait du bien au moral!

Ce mal que je ne comprends pas.

Mon histoire commence il y a plusieurs mois, des douleurs sont apparues dans mon thorax, ma poitrine, fin Août début Septembre. Une douleur si forte qu’elle me mettait KO, impossible de parler, de marcher et de reprendre mon souffle pendant de longues minutes. Des crises de douleurs qui duraient plus d’une demi-heure, je suis dure au mal comme dit Papa Chou, c’est rare de me voir me plaindre pour ce genre de chose (alors que je vais faire un sketch pour une coupure au doigt juste pour un bisou). Je ne suis pas du genre à courir au médecin et encore moins à l’embêter pour le moindre rhume quand il s’agit de moi, impossible de me faire mettre les pieds dans un hôpital, je suis réticente à la prise de médicaments, bref, la médecine c’est cool dans les séries mais plus je suis loin des médecins, mieux je me porte… Et j’en ai encore une fois la preuve.

Suite à une grosse crise de douleur qui m’a fait trop très mal, je me décide à prendre mon téléphone en pleine nuit et à composer le 15. La première personne que j’ai au téléphone est très compréhensive et a bien compris que non ce n’est pas un caprice: j’ai mal et j’ai peur. Elle me passe donc un médecin qui me répond clairement qu’une douleur au thorax/poitrine à mon âge ce n’est rien de grave et que ce n’est pas pour les trois clopes que j’ai du fumer dans ma vie que cela va changer les choses. Pour remettre les choses dans leur contexte: je fume plus d’un paquet par jour (j’ai arrêté depuis), je suis asthmatique, j’ai de la tachycardie non traitée. Bref, il me dit de souffler un bon coup, de dormir et de voir mon médecin traitant, c’est certainement du stress… Ça donne envie hein’?

La suite tu la connais certainement ou tu t’en doute un peu pour que j’y consacre un billet complet: je vais voir mon médecin traitant qui sans poser plus de questions que ça, ni même me proposer des examens me donne un petit traitement pour calmer mon cœur, traitement qui va m’achever et me faire clairement ronfler toute la journée. Au bout de trois jours je décide d’arrêter, je peux pas suivre le rythme, j’ai l’impression de passer mes journées au lit et de passer à côté de mon quotidien. Je prends donc de moi-même rendez-vous au cardiologue qui me reçoit, m’ausculte, me donne un autre traitement… Au moment de repartir je lui annonce quand même que je suis asthmatique, car non, il ne m’a même pas demandé le moindre renseignement à part mon moyen de paiement.

Quand personne n’écoute.

Le second traitement va avoir sur moi un effet encore pire que le précédent et ne calmera en rien mes crises de douleurs. Je me décide à aller revoir mon médecin qui est remplacé ce jour là, cet autre médecin me dit « C’est des médicaments qui transforment les jeunes en vieux, je vous conseille d’arrêter ». Je m’exécute, en attendant aucune solution n’est proposée… Je prends sur moi, je refais une crise de douleur, ma foi c’est peut-être devenu « mon truc »…

Puis Ninie tombe malade, un simple rhume, je l’emmène donc au médecin qui me répond « je ne sais pas, on va attendre, certainement une maladie infantile », ce genre de réponse a le don de m’énerver, alors lui parler encore une fois de mes douleurs? Sans façon! Sauf que, la miss a été briefée par son père, elle regarde le médecin et lui dit « Tu sais maman elle a mal au cœur »… Il m’ausculte à nouveau, me dit « je ne sais pas, il y a rien ça doit être le stress, c’est dans la tête », en me montrant sa tête du doigt… Il me fait une ordonnance pour du Xanax et voilà… En repartant, Ninie et sa répartie légendaire donneront un « C’est bizarre, tu sais jamais la maladie »… Je pense qu’il l’a très mal pris. En attendant, même pas une ordonnance pour une prise de sang ou le moindre examen.

Ultra réticente à la prise de médicaments du type de celui qu’il m’a donné, je vais quand même faire l’effort à la prochaine crise histoire de rassurer Papa Chou, bien évidemment, celui-ci ne changera rien mais aura au moins le mérite de me faire ronfler toute la nuit. Les crises vont durer comme ça, je vais prendre sur moi…

Enfin, ça c’était avant la crise magique arrivée en pleine nuit qui va littéralement me mettre à terre quelques jours avant de partir à Disneyland, la douleur arrive cette fois du dos, je prends immédiatement rendez-vous avec un ostéo qui me reçoit le matin même. J’ai passé la nuit à changer de position, à chercher la chaleur contre les radiateurs, à prendre des douches brulantes, il faut que ça passe ou ma surprise pour Ninie tombe à l’eau. Et puis bon, la douleur est dans ma tête, elle devrait passer. Arrivée chez l’ostéo, il me fait quelques trucs, me fait craquer le dos et les cervicales et m’annonce que c’est le stress (à ce moment là j’ai vraiment eu envie de le frapper, le stress…). Il me dit que la douleur va soit passer soit revenir mais que je devrais être tranquille une bonne semaine, que je peux aller à Disneyland sans problème et de mettre des patchs de chaleur.

Essayer de prendre sur soi.

Mardi matin on part à Disneyland avec Ninie, le trajet se passe bien, j’ai des Doliprane dans le sac (même si ça ne fait rien au moins ils sont là), la journée se passe sans encombre, ma Ninie est aux anges, je suis ultra contente. Pendant la nuit, je vais avoir quelques douleurs que je vais mettre sur le compte du matelas, je vais prendre sur moi, il ne faut pas que je sois à terre, j’ai pas le droit. Mercredi soir on monte dans le train et à 18h, les douleurs au niveau du dos commencent vraiment à ne plus être gérables, je prends des médicaments rien n’y fait, le Paris-Aix va durer une éternité, je vais changer de position aussi souvent que possible et je commence déjà à me demander comment je vais faire pour sortir du train, les douleurs gagnent le thorax par tout le côté droit de mon corps, je ne gère plus rien du tout mais je fais bonne figure, pas la peine d’inquiéter Ninie. Une demi-heure avant l’arrivée du train, je commence à m’agiter, à préparer Ninie, il ne faut pas qu’on rate l’arrêt, je prends sur moi et on va difficilement jusqu’aux portes: on sort enfin, je vais pouvoir m’étendre avant les 45 minutes de voiture qui m’attendent. Le retour va être un vrai supplice: je crois que j’ai trouvé un nouveau type de torture, c’est plutôt efficace.

Quand on arrive à la maison, il doit être 21h/21h30, depuis 18h les douleurs n’ont jamais cessé, je file direct à la douche pensant que la douleur va prendre fin puis je file au lit. Impossible de trouver une position, entre ce moment où je vais dans mon lit et 1h30 je vais prendre cinq douches, de plus en plus chaudes: si mon dos est soulagé, j’ai l’impression que la chaleur ne fait qu’aggraver la douleur que j’ai sur le devant de mon corps et surtout je commence à avoir un peu trop chaud. Je ne peux plus, je réveille Papa Chou alors que je suis en larme et que je me traine jusqu’au salon pour qu’il appelle le 15.

Je ne sais plus quoi penser.

Enfin, après des mois, après de nombreux « appels au secours », après avoir souvent dit « j’ai trop mal », après avoir beaucoup trop pleuré, après avoir pris sur moi, on m’envoie une ambulance! L’ambulance arrive sans médecin, la douleur ne va donc pas être soulagée maintenant et les ambulanciers bien que sympathiques ne vont essayer de soulager mes douleurs que par des blagues: ils ne peuvent rien faire d’autre… La position couchée est la pire mais je n’ai pas le droit de descendre du brancard.

Le trajet jusqu’à l’hôpital va encore durer une éternité (ils sont arrivés à la maison à 2h10 et la prise en charge est notée à 2h53), on va nous faire attendre une fois sur place alors qu’il n’y a absolument personne, la personne qui va me prendre en charge est carrément blasée et manque d’empathie, elle va à peine m’adresser la parole avant de me donner un Doliprane et de la Morphine. On m’envoie ensuite dans un box où je vois immédiatement le médecin. Il va toucher mon dos, me faire une écho rapide et c’est tout. Il me donne des ordonnances pour une prise de sang et une écho et quelques séances de rééducation du dos. Il me dit ensuite vous pouvez y aller et si il y a quelque chose à l’écho faut voir un chirurgien… Il est à peine plus de 3h du mat’ on m’assoie en salle d’attente sur une chaise en bois et on me laisse passer un coup de fil (un peu comme en prison quoi) pas de chance je tombe sur la messagerie.

Papa Chou arrivera à 6h30 avec une Ninie encore endormie pensant innocemment que j’étais en chambre. Il a bien essayé d’appeler l’hôpital mais personne n’a répondu.

J’ai passé pratiquement 3h30 dans une salle d’attente pour les familles sur une chaise en bois, sous morphine sans jamais croiser un seul membre de l’équipe médicale: pas un café, pas un verre d’eau, pas un « comment allez-vous » et comble: une horloge qui ne fonctionne pas! Donc en France, quand tu arrives aux urgences on te donne des médicaments, des ordonnances pour des examens (que tu aurais pu faire sur place) et on te fait attendre dans une salle d’attente sur une chaise en bois.

Je souhaite revenir sur les examens, j’ai la chance d’habiter à proximité d’un cabinet de radiologie, nous étions le 1er Février, et alors que je souffrais on me propose un rendez-vous le 12 Février pour une écho, on est où? Honnêtement, je suis en colère, en plus des examens que jamais on ne m’a fait pendant de longs mois, un hôpital ne te fait rien, on te donne simplement des ordonnances. Dans mon malheur, j’ai eu la chance de voir une annulation dans un cabinet de radiologie dans la ville à côté, j’ai pas hésité. 

Mais c’est pas terminé.

L’après-midi même j’arrive donc à faire l’écho, le verdict est sans appel, j’ai des gros calculs dans la vésicule biliaire, il faut donc que je prenne rendez-vous avec un chirurgien viscéral. Rendez-vous pris pour le 5 Février. En plus de l’écho, j’avais une prise de sang à faire, vendredi matin, a jeun je m’exécute, je sais que je dois avoir les résultats dans la journée. Le téléphone sonne en début d’après-midi « Bonjour c’est le labo, il y a un problème avec vos résultats », tiens voilà encore quelque chose. On me pose mille questions et on me dit qu’on fait des examens supplémentaires et qu’on me rappelle.

Le téléphone sonne à nouveau à 15h30 « Madame, il faut filer aux urgences vous avez un risque de thrombose ». On est vendredi, Ninie est à l’école, Papa Chou est au travail, je suis à moitié morte sur mon canapé (vive les anti-douleurs) et là, tu le sens, le vrai stress qui monte d’un coup, je peux t’assurer qu’avant tout ça, non ce n’était pas du stress cette fois j’en suis certaine à 200%. J’appelle la maman de la meilleure copine de Ninie, ça c’est fait, j’appelle Papa Chou, il arrive (il doit passer au labo avant pour récupérer les résultats puisque je ne peux pas les imprimer depuis la maison Amazon a encore une fois perdu mon colis avec les cartouches d’encre, la totale). On file de suite à l’hôpital.

La salle d’attente est pleine de personnes avec la grippe (il y a pas de médecin traitant pour ces gens là?), je m’inscris à l’accueil parce que oui, même si tu arrives en pleine crise cardiaque il faut donner la carte vitale et la carte de mutuelle hein’. Quand on me demande pourquoi je suis là, le médecin derrière la secrétaire a une réflexion que je trouve déplacée du genre que les labos ne sont pas des médecins et qu’ils ne peuvent pas faire de diagnostic. Bref, passons, il me reçoit c’est le principal. Il m’a pris de haut en me disant que si je n’avais pas dit plus tôt que j’avais mal dans les jambes c’est que la douleur est apparue au moment où je savais que j’avais un souci. J’avais mal dans les jambes mais je n’avais jusque là pas trouvé pertinent de le dire, pour moi c’était une douleur musculaire.

J’avais pris les devants en apportant avec moi tous mes papiers des examens, il a regardé le compte rendu de l’échographie en disant « ça c’est normal », comment ça c’est normal!? J’ai des calculs mais c’est rien? Ce à quoi il me répond « Moi aussi j’ai des calculs » et que en gros je n’avais pas l’air d’avoir si mal, je ne sais pas si il connait la substance magique qui s’appelle Opium. J’ai vu rouge, je me suis énervée, il m’a fait tous les tests qu’il pouvait! Je suis ressortie de l’hôpital quelques heures plus tard avec une ordonnance pour l’angiologue et une nouvelle prise de sang pour lundi.

La ronde des examens continue.

Lundi 4, je file à nouveau à la prise de sang, il me faut les résultats pour prendre ou non rendez-vous chez un spécialiste. Le verdict est à nouveau sans appel, j’ai de nouveau un coup de fil du labo pour me dire que ce n’est pas bon et qu’il y a toujours un risque de thrombose. Sans attendre je prends rendez-vous avec l’angiologue pour passer un echoDoppler veineux, j’ai rendez-vous le lendemain matin juste avant le rendez-vous avec le chirurgien.

Depuis la veille je ne me sens pas très bien, avec le nombre de médicaments que je prends je suis dans un monde parallèle, mais j’ai aussi arrêté mon traitement de fond pour l’asthme pour ne pas trop en prendre en même temps. Du coup je tousse pas mal et j’ai une grosse douleur qui revient jusque dans un mes sein quand je tousse, le risque d’embolie pulmonaire étant en plus présent à cause du risque de thrombose, j’appelle mon pneumologue qui me reçoit le soir même. J’ai une bonne bronchite mais à force du tousser je me suis déchiré le muscle pectoral et le muscle intercostal (on ajoute encore des médicaments).

Le lendemain matin, j’ai rendez-vous avec l’angiologue (qui me prend en retard alors qu’il sait que j’ai rendez-vous à une demi-heure de là dans quelques minutes), il écarte définitivement le risque de thrombose mais m’annonce que mes douleurs musculaires sont dues aux résultats de la prise de sang, d’où la déchirure trouvée la veille, je pense que je les accumule… Au moins disons que le plus grave est écarté! C’est toujours ça.

Et enfin!

Juste après l’angiologue, j’ai rendez-vous avec le chirurgien qui ne cherche même pas de solution alternative et qui ne minimise pas mes VRAIES douleurs: il m’enlève la vésicule biliaire! Il prête une oreille attentive à ce que je lui dis, et je pense qu’il sait aussi très bien à quel point ça peut faire mal en cas de crise. Il a très bien compris, contrairement à d’autres que la douleur est juste moindre avec les médicament mais qu’elle est bien là en temps normal. Enfin, voilà, je vois le bout de tout ça! L’intervention est programmée, je vais enfin pouvoir souffler et mettre tout ça derrière moi. Depuis la nuit où j’ai filé en ambulance et malgré les anti-douleurs, je sens que ça ne va pas, je sens que la grosse douleur qui me met au sol peut revenir à tout moment, elle est discrète, mais elle n’attend qu’une chose: pouvoir revenir.

Pour terminer tout ça, je pense changer de médecin de « famille » comme on dit, Papa Chou y est allé pour un certificat pour le sport et lui a glissé un mot sur moi, il n’a même pas réagi, il n’écoutait qu’à moitié en préparant ses vacances au ski, la seule chose qu’il a trouvé à répondre c’est « La vésicule à son âge? En 30 ans je n’ai eu que deux cas ». Tout est dit…

Jeudi matin, j’étais attendue pour 7h00 à la clinique afin de faire enlever cette saleté de vésicule. Si l’attente jusqu’au passage au bloc a été interminable dû au fait entre autre que je devais faire quelques inhalations (selon anesthésiste asthme et anesthésie générale ne font pas bon ménage donc il n’a pris aucun risque), une fois mise sur le brancard pour l’opération le personnel soignant a été aux petits soins!

Au bloc j’ai largement apprécié entendre tout le monde lire mon dossier (ça peut surprendre quand tu as l’habitude de: « Ah mais vous êtes asthmatique? »… Et de répondre « c’est écrit dans le dossier ». Bref, j’étais ultra tendue, tout le monde se voulait rassurant et l’anesthésiste ne faisait rien sans me le dire avant et sans m’annoncer la sensation que j’allais ressentir. C’est tout ce dont je me souviens de l’opération avant mon réveil.

C’est douloureux mais c’est gérable

Depuis le début de tout ça, je souffre, depuis des mois, et là enfin, la douleur n’est plus là, c’est une autre qui a pris la relève, mais c’est une bonne douleur, une douleur forte certes mais que je peux contrôler.

A mon retour du bloc, on m’a remise en chambre (individuelle, vive les caprices), où j’ai vaguement le souvenir de plusieurs passages d’infirmières. Ils ont vraiment été bienveillants, j’ai juste eu à dire que j’avais mal pour qu’on me donne des antidouleurs (ça change de tout ce qui s’est passé avant) ou pour qu’on me mette dans une position plus confortable. Une fois bien réveillée et après avoir mangé (la qualité de la collation a drôlement changé: café au lait, compote, chocolat, muffin, jus de pomme), le chirurgien est passé dans la chambre pour vérifier mon état, me donner quelques recommandations pour la suite des soins et l’heure de sortie… Ni une, ni deux, j’ai attendu le prochain passage de l’infirmière pour m’habiller et mentionner une heure un peu plus avancée pour la sortie (je déteste attendre).

Une fois à la maison je me suis vite retrouvée frustrée: je ne peux clairement rien faire… La position assise est la moins douloureuse mais pas simple de gérer le fait de ne rien gérer justement: disons que je suis le chef à la maison et que j’aime motiver les troupes pour tout le quotidien, là c’est un peu la cata. J’ai eu la chance de trouver un infirmier plutôt cool pour les injections quotidiennes et les changements de pansements, pareil pour le labo (prises de sang à faire à domicile) qui est très sympa. Pour terminer encore sur une bonne note, j’ai été très surprise d’entendre le téléphone sonner vendredi matin: l’hôpital voulait des nouvelles, enfin du personnel soignant attentif!

 

Merci à toi de m’avoir lue, j’ai un peu raconté ma vie là, et surtout merci à tous pour vos nombreux messages de soutiens! Ça me fait chaud au cœur de voir que si les médecins n’ont aucune empathie (pour la plus grande majorité), il reste des personnes attentives et pleines de bons sentiments. Big up spécial à ma Juju que j’ai rencontrée par l’intermédiaire du blog il y a bien longtemps et qui ne m’a pas lâchée ces deux dernières semaines! Et surtout bravo à la patience de Papa Chou qui a eu des jours très mouvementés, on va enfin pouvoir se reposer!

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Crédit photo: introduction Couloir d’hôpital de sfam_photo/Shutterstock

24 commentaires pour “Ça n’a rien à voir avec Grey’s Anatomy

  1. Oh la la et ben dis donc comme quoi ils serait bon d’écouter un peu plus les personnes on est des humains pas des robots et surtout si les urgences étaient moins saturés par de la biologie ils pourraient peut être prendre le temps de nous soigner correctement dans votre cas ça se fini plutôt bien mais bon ça fait réfléchir

    1. Oui ça fait réfléchir. Moi qui déteste déjà par dessus tout les hôpitaux/médecins ils m’ont encore plus vaccinée je crois. Le seul qui est toujours à l’écoute est mon pneumo (et sa secrétaire qui est au top) mais on n’en fait plus des comme lui. Et dire qu’il part bientôt à la retraite 🙁

  2. Ma pauvre je te souhaite un bon rétablissement surtout… J’ai vécu des calculs rénaux l’année dernière, pendant ma grossesse. Une douleur atroce, peu d’antalgiques possibles, mais un diagnostic fait en quelques heures et un personnel au top! (Bon ok c’était mes collègues, mais elles sont top c’est pas de ma faute!) Alors je comprends ce que tu as pu ressentir. Et je te souhaite de bien profiter de ne plus avoir mal. Gros Bizouxxx.

    1. C’est top si tu es bien entourée, tu as un avantage de taille avec le boulot (bien qu’il ne soit pas simple). Mais je te comprends, enceinte ça ne doit pas être simple du tout de gérer la douleur sans médicaments!
      Bisous ma belle <3

  3. La vache ! J’avais compris que c’était le bazar avec les médecins pour toi, mais alors là, tu n’as vraiment pas eu de chances…
    De grosses bises, remets-toi bien, et j’espère que tu trouveras un nouveau médecin traitant, plus à l’écoute.

  4. Oh ! Et bien je ne savais pas ce qu’il t’était arriver. Je te comprends tellement, surtout pour la douleur car j’ai fais une crise de calcule lors de mon 6eme mois de grossesse… 28h de douleurs intenses avec un calcul de 8mm de bloqué…
    Tu as du vraiment vivre un calvaire. Je ne comprends pas qu’ils n’aient pas fait une echo total dès le début. C’est dingue … En tout cas, remet toi bien !!! Des bisous

    1. Enceinte! Malheur et personne n’a trouvé utile de te soulager… Non le médecin en avait clairement rien à cirer, il n’a pas cherché plus loin que le bout de son nez…
      Merci à toi, bisous <3

  5. Bonsoir maman chou,

    Comme je vous l’ai déjà dit sur facebook, je vous comprend que bien.
    Moi avant LA GRANDE CRISE, j’avais eu des avertissement, enfin je crois, mais comme je n’y faisait pas vraiment attention, dur au mal que je suis! (pas selon certaines personnes, qui clairement ce plantaient),j’ai continuer mon petit bonhomme de chemin. Alors oui, j’avais mal devant le corps, oui peut être pas très loin du cœur, mais j’était jeune et soit disant une chochotte, alors, on arrête de s’écouter ma petite et on regarde droit devant et on avance!!!! et puis surtout j’était dans une période où j’avais décroché un contrat intérimaire….alors les douleurs….
    Bref un jour que j’était au travail, après le déjeuner je commence à ressentir une douleur devant toujours au même endroit, je prend un doliprane et me dit que cela va passer. une demie heure plus tard non seulement cela ne va pas mieux mais la douleur est de plus en plus intense, je sort prendre l’air. Une de mes collègue qui m’a vu sortir en vitesse, se précipite, me demande ce qui se passe et me dit surtout tu est drôlement blanche.Je lui explique ce que j’ai, que j’ai déjà pris un truc il y a une demie heure mais que j’ai encore mal. Elle me dit va au toilette, passe toi de l’eau sur le visage et essaye de voir.
    Je rentre fait ce qu’elle me dit et là dans les toilettes de l’entreprise je ressent comme un coup de poignard. La douleur est horrible, me fait crier et tomber au sol. Mes collègues viennent à ma rescousse. Me pose sous la tête des rouleaux de pQ (je sais c’est pas très glamour, mais à ce moment là le glamour je m’en bat le coquillard comme de mon premier biberons).
    J’ai réellement peur de mourir ici sur le carrelage froid des toilettes de mon entreprise.
    Bien sur impossible de conduire pour rentrer chez moi. Du coup mon patron du moment à pris les choses en main, en prenant mon portable, à appeler maman (encore une fois, merci maman d’être là), qui c’est organisée pour venir avec mon petit frère pour, un me ramener, deux ramener mon véhicule. Par chance (voyons le verre à moitié plein) nous étions vendredi.
    Le soir même maman avait obtenue un rendez vous avec le médecin de famille, qui lui m’a pris très au sérieux, et m’a tout d’abord soulagé la douleur et pris rendez vous pour une écho d’urgence et un spécialiste; Peut-être une semaine plus tard j’avais rendez-vous pour une ablation de la vésicule.
    Le spécialiste à vu et compris la douleur tout de suite. M’a effectivement dit que j’était un peu jeune, mais m’a expliqué que cela,arrivais.
    Quand je me suis réveillée de l’opération, j’était certes un peu vaseuse, douloureuse mais ce n’était pas la même douleur. Je ne dit pas que je n’ai pas souffert, mais c’était mille fois mieux qu’avant. Sauf peut être lorsque les bulles d’air que j’avais dans le ventre à cause de la procédure opératoire, ont été chatouiller mon épaule droite que je mettait fait opérer à peine 8 mois plus tôt.
    Une fois rentré, je n’ai pas eu le droit de rentrer chez moi, effectivement j’était célibataire à l’époque, du coup c’est maman qui m’a pris sous son aile et sous son toit ( je le redit ma maman c’est la meilleure), mais après quelques jours tout allais bien et je suis rentrée dans mes pénates.
    Aujourd’hui tout va bien enfin de se côté là. On arrêté de dire autour de moi que j’était une malade imaginaire et chochotte et je doit avoir quelque part dans ma commode, une petite boite dans laquelle sont renfermés mais cailloux que mon remis les infirmières.
    Alors OUI je vous comprend et je sais que cela va aller mieux… Je vous souhaite un prompt rétablissement…et vous remercie si vous avez pris le temps de lire se long message.

    Manuela

    1. Ton histoire aussi est impressionnante! Il faut savoir de temps en temps écouter son corps et taper du poing sur la table quand les médecins font l’autruche. C’est navrant de devoir se justifier, c’est trop facile de dire « les femmes ne supportent pas la douleur ». Je suis contente que de ton côté tout soit rentré dans l’ordre également.
      Tu as raison la douleur n’est pas la même mais j’ai quand même quelques petits rappels notamment quand je prends une trop grande respiration, après l’opération est toute récente mais j’ai hâte que ce soit terminé.
      Merci à toi d’avoir lu ce long billet. Bisous

    1. Oui ce manque d’empathie met un sacré coup au moral! Heureusement que je suis costaud et que j’ai un mari qui me soutiens sinon tu touches vite le fond. Merci à toi <3

  6. Je suis toujours autant sidéré par certains témoignages concernant les médecins et le passage aux urgences. C’est une vraie catastrophe en France, heureusement qu’il reste tout de même des médecins compétent (ici c’est le cas je n’ai pas trop à me plaindre)
    Bon rétablissement ma douce bises

    1. Ici c’est en plus un vrai parcours du combattant pour avoir rendez-vous. Et je n’ai pas trop relevé mais en plus au cabinet de radiologie on m’a fait avancer l’acte parce que « vous comprenez on fait avancer les frais aux auto-entrepreneurs, vous serez remboursée sous une dizaine de jours »… Le système médical est vraiment nul ici!
      Merci à toi bisous 🙂

  7. Je dois avouer qu’il est très rare que je lise en entier un article assez long (et pourtant j’en écris hein :p) mais dès le début de ton article, j’ai pensé à la vésicule…Pour tout te dire j’ai vécu la même chose mais sur 16 ans. A 9 ans une crise me terrasse. Je sais pas ce que c’est : l’estomac, le dos ? la douleur est trop forte pour savoir. Et puis ça s’en va. Et ça revient, souvent. Le médecin dit que c’est mon caractère angoissé (oui j’étais une grosse nerveuse alors on a mis direct ça sur le dos du stress). Un jour lors d’une crise mes parents appellent SOS Médecin. Il m’ausculte et les fait sortir pour savoir si ils me maltraitent pas…Puis ça continue des années. Même mes parents finissent par contre que c’est le stress, moi aussi presque. Je dis presque parce qu’au final je vois bien que ça ne m’arrive pas qu’en cas de stress intense. A chaque crise je suis dans un autre monde, parfois ça dure des jours. Je ne peux même plus pleurer tellement j’ai mal, ça me paralyse. A 25 ans je consulte pour autre chose un médecin à côté du boulot, mon sauveur. Il me soigne pour mon rhume puis me demande pourquoi je grimace. Je lui raconte mes douleurs…il me dit « mais y’a pas eu un médecin pour vous envoyer faire une échographie ? je veux que vous y alliez demain ». A l’écho, à peine commencé on me dit « ah ben oui votre vésicule est bourrée de calculs ». Le chirugien que je consulte halluciné qu’on m’ai laissé comme ça pendant 16 ans. Il me la retire et je revis, même si les premiers jours je me souviens avoir bien souffert, mais je savais que je souffrais pas pour rien. Il y a beaucoup trop de médecins trop sûrs d’eux et pas à l’écoute…et surtout, si le stress est en effet la cause de beaucoup de choses, il cache trop souvient d’autres problèmes. Ravie que tu puisse voir le bout du tunnel ! bises

    1. Ton histoire est incroyable!
      Il a bon dos le stress, quand on m’a dit ça la première fois alors que les crises arrivaient au repos ça m’a vraiment énervé! En réalité les crises arrivent forcément plus ou moins au repos puisque c’est après le repas (repas trop gras qu’on m’a dit). Que l’on soit ou non nerveux n’explique pas tout, c’est aberrant de lire des trucs pareil, de se dire que ces gens à qui on fait confiance se reposent sans cesse sur ce qu’ils pensent savoir, sans nous écouter.
      Je suis contente que tout se soit bien terminer au final! Bisous

  8. Tout d’abord je tiens à t’envoyer toutes les ondes positives pour cette convalescence. Malheureusement en tant que patiente avec des pathologies chroniques (et rares) et juriste, ton histoire ressemble tristement à beaucoup d’autres.

    Le corps médical a souvent tendance à minimiser les symptômes décrits par les femmes et à tout mettre sur le compte du psychologique. Pendant des années, les médecins sont passés à côté de mes crises d’épilepsie en me disant que je faisais … des crises d’hystérie ! Il fallait juste que je fasse un travail sur moi-même

    Une fois le diagnostic de « stress » posé, les médecins ne veulent pas revenir dessus. Ce serait avouer qu’ils se sont trompés et/ou que leur confrère s’est trompé. Et ça, c’est invraisemblable !

    1. Merci beaucoup!
      Oui je suis tout à fait d’accord avec toi mais quand il y a des examens qui prouvent le contraire je trouve que c’est très grave de fermer les yeux… Mon médecin traitant m’a vraiment déçu!

      Bon courage à toi avec ton épilepsie.

  9. Bonjour, j’ai vécu la même situation pendant plus d’un an de crises ! Une horreur les crises de coliques hépatiques ! Médecin – de l’époque – : il n’y a rien : morphine ! Urgences : rien – Cela doit être nerveux – Donc, je comprends ton histoire. A la finale : je suis retournée aux urgences après plus d’un an de crises qui pouvaient durer jusqu’à 7/8 heures avec la ferme intention de n’en ressortir qu’avec un dignostic fiable. Résultat : un gros calcul qui bloque la vésicule biliaire… On me demande si je souhaite être opérée…il faudra attendre encore 1 mois 1/2. Après opération c’est très douloureux au niveau du thorax et du cou car selon la méthode choisie par le chirurgien : ils gonflent tout le haut du corps pour atteindre ce petit organe. Après, il y a des effets secondaires possibles lorsque l’on n’a plus de vésicule…car on ne fabrique plus de bile lol – Mais on s’en remet vite – Bon courage

    1. 1 an! Ça fait vraiment peur! Tu as bien fait d’insister!
      Pour l’opération on m’avait dit qu’il n’y avait aucune douleur… J’ai ramassé au final! J’ai hâte d’être complétement remise car je n’en peux plus d’être au ralenti…
      Bisous

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