Si l’on devait citer un domaine dans lequel la culture « geek » a encore été fer de lance, c’est bel et bien cette profusion de nostalgie. Pour le meilleur et pour le pire, nous sommes constamment harcelés par notre doux passé, à grand coup de livres, concerts, remake ou reboot et autres émissions en tout genre nous vantant comment c’était mieux avant mais de ne pas trop s’inquiéter non plus parce qu’on va pouvoir racheter tout ce stuff qu’on avait négligement foutu à la poubelle.
Et bien que tout soit instrumentalisé et monétisé jusqu’à en être imbuvable (#internet) tout part d’un bon sentiment, et dans le cas de la nostalgie, un sentiment bien humain et réconfortant comme le refrain de notre chanson préférée.
C’est justement grâce à la paternité, ou maternité mais je parle surtout pour les poilus c’est pour ça, que vous allez pouvoir caresser la forme la plus pure de cette nostalgie.
C’est l’autre soir, ayant calé ma petite puce démoniaque contre moi pour lui lire une histoire, qu’en imitant les voix et jouant mon rôle de Bambi à la perfection, j’ai littéralement été replongé en enfance, calé confortablement entre les jambes de ma mère qui me lisait une histoire, l’odeur de la page et son bruit quand elle tourne, cette voix qui accompagnait ces images que je ne comprenait pas toujours et cette sensation de bien être avec des fourmis dans l’échine comme les minutes qui suivent un massage : la paix.
J’ai souvent du le répéter mais ce pouvoir que la paternité a d’aller chercher des souvenirs enfouis jusqu’à les rendre aussi palpable qu’un rêve, va vous permettre d’avoir une seconde jeunesse et de faire du tort à Mesmer en vous auto hypnotisant et guérissant tout vos maux bien au delà du magnétisme animal. Car des occasions de revivre les meilleurs
moments de votre enfance (si joyeuse elle fut bien sûr) vous allez en avoir quelques-une au fur et à mesure que votre enfant va grandir et que vous allez participer à ses divers jeux et activités.
Ce sera lorsque vous ferez un puzzle, quand vous aller chanter une comptine ou quand vous allez gentiment jouer avec ses poupées pour finir par leur faire imiter un combat de catch, ces instants de grâce frappent un comme un déjà-vu et finalement sont aussi troublants qu’ils étaient des souvenirs en animation suspendue dans notre esprit jusqu’à ce qu’on s’enflamme avec un » oh puuuut** oui je me rappelle trop maintenant « . Mais d’où ça sort ? Où avait-on rangé tout ça ? Quand je pense que j’ai oublié une conversation en bas des escaliers où je l’ai eue …
La beauté de la chose c’est que ça va juste vous réconforter, vous faire sentir à la bonne place en train de faire la bonne chose, sans pour autant vous dire : demain je l’achète.
Tenez je ne résiste quand même pas à la tentation d’user du pouvoir de la fibre nostalgique pour vous montrer ces choses auxquelles vous aller penser juste en vous amusant avec votre bout’chou ! Pour moi c’était :
Facile hein 🙂