Quand j’étais enceinte de Trotro, je me suis fait une grosse préparation psychologique à ne pas dormir pendant des mois. J’ai acheté à l’avance tout ce qui pourrait aider mon bébé à dormir. J’avais déjà tous mes plans… Je m’étais préparée à vivre des mois difficiles sans sommeil en souvenirs de nuits difficiles que Ninie nous avait offertes quelques années en arrière…
Mon premier bébé au sommeil difficile
C’est bien simple, avec Ninie, nous n’avons pas eu de vraies nuits de sommeil pendant très très longtemps. Par là, j’entends le combo : endormissement en moins de 30 minutes + nuit complète d’au moins 6h. On avait à la maison pour sa naissance un petit berceau dans lequel nous avons difficilement réussi à la faire dormir en journée. Mais, impossible de la mettre dedans la nuit.
Au moment de trouver des photos de Ninie afin d’en glisser par ici, j’ai pas mal galéré… Tu sais donc à quoi t’attendre avec ce billet !
La mise en route…
Je sais que les premières semaines sont difficiles avec les coliques et tout ce qui s’ensuit. Mais Ninie a en plus une allergie à la protéine de lait de vache qui lui donne un RGO terrible ! Elle est en plus alimentée à la demande à cause de son énorme perte de poids faute d’une maternité pas vraiment à l’écoute. Difficile donc de savoir pour combien de temps elle va s’endormir…
Si les siestes se font dans le berceau, les nuits sont clairement chaotiques. Elle ne s’endort que dans les bras et impossible de l’allonger. Même avec un plan incliné ça ne fonctionne pas ! Avec Ninie c’est co-dodo obligatoirement si tu veux pouvoir fermer les yeux deux heures.
La miss est arrivée bien plus tôt que prévu, à 37sa + 1 (je viens de terminer le montage du berceau, acheté l’après-midi même, quand je me glisse dans mon lit et que je perds les eaux). C’est totalement idéal pour nous, on est au premier jour des vacances de Papa Chou, il enchaînera directement avec son congé paternité. Il reste donc à la maison pendant un très long moment après la naissance de Ninie. C’est un timing parfait, de cette façon, on met en place un système d’une nuit sur deux. Pendant que l’un se repose, le second prend le relai de la nuit jusqu’à ce qu’elle ferme les yeux entre 3h et 6h du matin. Le tout en position du petit singe, à plat ventre sur le bras de Papa ou Maman. Bref, on a tourné comme ça pendant un petit moment…
Le sauveur !
Et puis, un cadeau de naissance insoupçonné arrive : le Doomoo de Babymoov. Il est clairement notre sauveur, on pose Ninie dessus et comme par magie, plus de cri et la miss s’y endort plutôt facilement.
Devine ce que j’ai donc absolument voulu pour Trotro. On en reparle plus bas…
Oui mais voilà, ce système bien que très efficace ne fait pas l’affaire très longtemps. Si la nuit le Doomoo est posé sur un canapé lit qui est lui même installé contre un mur et Papa ou Maman à côté, ça devient quand même vite dangereux quand elle bouge. On doit donc trouver autre chose… Pour les siestes ça reste une bonne idée puisqu’il y a toujours quelqu’un de réveillé à côté d’elle.
1km à pied…
Tu me vois venir ? Poussette, chancelière, bonnet, gants, et hop, en avant ! Tous les soirs c’est le même rituel, on part en promenade pendant au moins une heure à guetter le moindre signe de fatigue de la demoiselle… Quand il pleut, c’est la voiture qui devient une tendre berceuse (Ninie a toujours dormi en voiture, jusqu’à facilement 4 ou 5 ans, elle était facile de ce côté là). Notre quartier on le connaît par cœur, on a dû perdre une dizaine de paires de gants. Même le boulanger qui ouvre à l’aube me connaît à ce moment-là, j’attends devant il est parfois 5h du matin.
Clairement, je ne vais pas te mentir, pendant cette période de Février/Mars 2013 à Mars/Avril 2014, elle a dû dormir en tout une quinzaine de fois dans son lit.
On a enfin trouvé une astuce qui fonctionne à merveille (pas à chaque fois non plus faut pas déconner). Elle dort, même si l’endormissement est très long, elle dort. La plupart du temps, elle va enchaîner les nuits complètes et se réveiller le lendemain à un horaire convenable.
Et puis attendre…
En Avril 2014, on déménage, alors que notre solution pour l’endormissement commence à montrer des signes de faiblesse, on change de stratégie… On abandonne totalement l’idée de la promenade du soir, même en voiture car elle n’a plus de cosy à ce moment-là. On passe donc par une phase d’attente, on a bien essayé de mettre en place un rituel du dodo, mais c’est impossible. Elle comprend vite notre petit jeu…
Nos soirées sont rythmées parfois par la surprise de l’endormir en moins d’une heure.
Je ne vais pas du tout faire mère parfaite en disant ça, mais l’iPad nous a beaucoup aidé. Merci les Titounis, Madame Récrée et bien d’autres !
Généralement, je suis allongée au sol à côté d’elle à tenir l’iPad et les nombreuses vidéos que l’on trouve sur Youtube. J’ai bien essayé les livres, ça ne fonctionne absolument pas, on y passe toute la bibliothèque sans jamais apercevoir le moindre signe de fatigue… Il y a d’autres soirs où on a simplement pas envie et on attend juste qu’elle tombe de fatigue.
Jusqu’à ses trois ans, elle se réveille très tôt. Les nuits sont assez courtes et je ne t’ai même pas encore parlé de la sieste…
La sieste de Ninie… L’absente…
Je n’en n’ai pratiquement pas parlé depuis le début de ce billet : la sieste… Chez nous, avec Ninie c’est juste un concept de micro-siestes qui durent approximativement un an… Mon bébé est un bébé qui ne fait pas de sieste du moment où il marche, et qui fait des nuits très courtes. C’est comme ça, j’ai une demoiselle pleine d’énergie qui pourtant ne dort pratiquement pas…
J’ai rapidement abandonné l’idée de tenter de lui faire faire la sieste. Des crises de larmes inutiles alors qu’on s’éclate quand elle est réveillée. J’en suis pile à mille mots, et je me rends compte à quel point ce billet est déprimant… Ça ne va pas s’arranger avec le prochain point…
Puis, l’école…
Novembre 2015.
Je ne vais pas reparler du tsunami déclenché par l’école ou peut-être que si. J’ai une petite fille qui certes ne dort pas ou presque pas, mais j’ai une petite fille tellement adorable avant ça. L’école est chez nous comme un raz-de-marée d’émotions, un élément déclencheur pour les années à venir. J’en ai déjà longuement parlé sur le blog. L’école apporte avec elle son lot de problèmes :
- Le pedo-psy et un suivi dans une structure.
- Des maladies à répétition (vive la non vie en collectivité pendant 3 ans).
- Un sommeil affreusement encore plus difficile.
- L’école qui ne l’accepte que le matin car elle perturbe trop la sieste des autres enfants.
- Des terreurs nocturnes viennent en plus animer nos nuits.
Les couchers qui se faisaient alors généralement dans le calme sont devenus le moment le plus redouté de la journée. Des cris, des hurlements, des objets qui traversent la pièce pour montrer son opposition… Bref, c’est la goutte de trop. Ninie est de retour dans le lit parental presque chaque nuit (la dernière fois elle n’avait que quelques jours).
Et finalement un peu d’aide
En petite section et en moyenne section, Ninie a des maîtresses adorables. Elles sont disponibles, elles adorent Ninie. Bien que ce soit difficile, il y a au moins ça. Mais son entrée en grande section va encore plus tout bousculer à la maison (et à l’école). Nous sommes en Septembre 2017 et sa maîtresse n’est pas tellement bienveillante. Elle ne peut pas me voir en peinture (j’ai les cheveux bleus, ce n’est absolument pas normal pour une maman) et ça se ressent dans sa façon de faire avec ma puce. Elle laisse ma princesse en difficultés face à la violence d’une autre enfant. A mon tour, je me fais violence via-à-vis d’elle mais rien à faire, elle fait l’autruche.
Tout ça se ressent forcément à la maison et sur le sommeil de la miss. Je tire la sonnette d’alarme à l’école, je profite d’une conversation avec son ancienne maîtresse et là, tout se met en marche. Elle alerte immédiatement la directrice (sa maîtresse de petite section), qui nous dirige directement vers une structure pour nous aider.
Au milieu du diagnostic posé, on nous trouve également une solution pour son sommeil, enfin son endormissement. Ninie est depuis sous traitement au besoin : supplémentée en mélatonine.
Jusqu’à fin 2020, on enchaînera les nuits co-dodo, pas toutes les nuits mais presque. Elles se font de plus en rare aujourd’hui, elle n’est plus en demande de dormir avec Papa ou Maman même s’il arrive parfois de la voir débarquer avec un « On dort ensemble ? ».
Et pour lui ça donne quoi ? Le sommeil est-il aussi difficile ? Il n’a que un an et demi mais où nous en sommes ?
Mon deuxième bébé bien rythmé… mais pas sans efforts…
Comme je l’ai dit tout en haut de ce billet, j’avais anticipé avec Trotro. Avant sa naissance j’ai acheté un arsenal de choses pouvant faciliter les nuits et surtout l’endormissement.
Check-list de la future maman qui a envie de dormir :
- Un berceau co-dodo pour ne pas le faire dormir avec moi.
- Un plan incliné pour le lit, pour le parc et même pour son berceau (le RGO de Ninie a laissé des traces).
- Un Doomoo, forcément, ce qui marche avec l’un doit marcher avec l’autre, quelle erreur, il a passé en tout et pour tout 3h dans son Doomoo depuis sa naissance.
Une arrivée mouvementée…
Je suis prête à devenir une seconde fois maman. Tout est prêt pour ce petit homme, nous sommes le 15 Juin 2020, demain il sera dans mes bras. Je sais depuis de nombreuses semaines que je vais être déclenchée et ça m’aide à vivre un peu plus sereinement cette fin de grossesse difficile tant sur le plan physique que psychologique. Une seule chose est certaine, je suis prête. Toutefois, je ne suis absolument pas préparée à ce qu’il va se passer.
L’accouchement se déroule parfaitement bien, Trotro arrive. Nous sommes une famille de 4, enfin, on a réussi. Après des années de difficultés et un début de parcours PMA, tout est parfait maintenant. En plus, j’ai un bébé qui dort… Il se réveille pour manger et se rendort immédiatement une fois qu’il est calé. Trotro est lui aussi un bébé alimenté à la demande.
Mais voilà, c’est un bébé malade… Je ne suis pas trop revenue sur tout ça et je ne me sens pas encore prête à parler de cette phase très difficile. Si mon bébé dort, moi je ne dors pas vraiment, il est dans son berceau et je garde la main posée sur lui en permanence. Je veille à ce qu’il respire tout le temps. Quand je m’endors, je suis subitement réveillée par d’horribles cauchemars. Mais lui, il a son rythme, c’est un bébé qui fait la sieste et qui se réveille la nuit exclusivement pour manger et se rendort ensuite.
Et puis l’hôpital
Je suis revenue sur cette période très compliquée qui a laissé pas mal de cicatrices à la maison.
Le 14 Juillet 2020, mon tout petit est hospitalisé, on ne sait pas ce qu’il a. Ça va durer une semaine, une éternité, avant qu’on nous laisse le ramener à la maison. C’est véritablement la seule semaine où j’ai vraiment dormi, bercée par le son des machines, apaisée de savoir qu’au moindre couac une armée de médecins débarquent dans la chambre. Et puis, Papa Chou, il a senti qu’il se passait quelque chose alors il veille, il est là, il assure les nuits pour que je récupère un peu. Mais cette semaine là, a tout chamboulé. Voilà que mon petit homme ne dort plus comme avant, il fait pendant une semaine pratiquement toutes ses siestes sur moi et puis, j’ai vu la souffrance et j’ai entendu mon bébé pleurer pendant une semaine non stop. Dans la tête des médecins c’était pile le moment idéal pour le sevrer des repas à volonté…
Promis, un jour je reviendrai sur tout ça, pour te dire comme ça a été difficile, comment j’ai souffert pendant des mois d’un SPT. Il est toujours là, mais j’arrive à le gérer plus ou moins bien selon les jours.
Le retour à la maison
Nous voilà de retour à la maison sans machine reliée à ce petit homme. Sans les bip qui rassurent… Mais comment on va faire pour assurer ? Je suis à ce moment là en pleine perte de tous mes moyens. Je suis incapable d’être raisonnable, mais je suis aussi incapable d’en parler. Une semaine avant, nous avions un rythme, un bébé qui dormait la nuit dans son berceau. Il va falloir remettre tout ça en place.
L’endormissement est devenu difficile, je dois endormir Trotro aux bras avant de pouvoir le coucher. Et puis en une semaine il a poussé ce petit homme, voilà qu’il manque de place dans son berceau. On laisse passer un peu de temps et on enchaîne donc avec son lit à barreaux collé à notre lit. Une fois endormi, je le glisse dans son lit, il fait quelques nuits comme ça et puis, d’un jour à l’autre, il se rend compte qu’il n’est plus contre maman. Et là, c’est un peu le drame. Impossible de le rendormir, il revient dans mon lit, il s’endort, je le pose. Une fois, deux fois, trois fois… La nuit est longue, beaucoup trop longue. Tant pis, il reste à côté de moi…
On a également une période bronchiolite, vive l’hiver… Même en ayant tout fait pour éviter que ça ne descende sur les poumons, c’est arrivé. Pour son confort il faut qu’il dorme en position assez relevée, la meilleure solution est la poussette. Je glisse mon bonhomme dans sa chancelière et c’est ok. On enchaîne pendant un mois les nuits dans la poussette en attendant que la bronchiolite disparaisse.
Co-dodo et rien d’autre
Clairement, on a tout essayé pour qu’il dorme dans son lit mais rien ne fonctionne. Il dort uniquement en co-dodo, avec quelqu’un auprès de lui. Je ne sais pas comment cela est possible, mais il se rend compte au bout de maximum 10 minutes si je le glisse dans son lit. Et bien évidemment, quand ce type de réveil arrive, il est difficile à rendormir et surtout l’endormissement est compliqué pour les jours suivants.
Si le co-dodo n’est pas forcément bien vu par tout le monde : « tu dois le mettre dans son lit, il est grand, il pleure un peu mais il va s’habituer ». S’habituer à quoi ? A être totalement abandonné dans son lit, seul ? Il n’a pas été habitué comme ça. Alors certes, j’aimerai pouvoir dormir sans me réveiller dans la nuit avec un pied sur le front et avoir plus de 9 minutes de sommeil profond mais on a trouvé ce qui marche. Ça fonctionne parfaitement alors pourquoi changer ?
Trotro a un sommeil bien rythmé, il s’endort généralement entre 21h45 et 22h15 grand maximum (tu le sais pas, mais en écrivant ça je serre les fesses à l’idée de me porter la poisse) et se réveille le matin entre 7h et 7h45.
La nuits parfois agitées
Je ne vais pas raconter de bobards, tout n’est pas non plus réglé comme une horloge. Comme tout bébé, il y a des réveils nocturnes. On a eu quelques nuits difficiles et la moindre contrariété va jouer sur son sommeil. Dès que les dents travaillent un peu (ouf on est sur la fin), dès que l’air de la chambre est un peu sec et, je pense, commence à faire quelques cauchemars. Mais les réveils sont rarement longs, il s’agite, pleure un peu, et il repart. Sur les mauvaises nuits, il peut faire jusqu’à 5 réveils de ce type, mais heureusement pour moi ça reste assez rare.
On parle de la sieste ou pas ?
Si Ninie trouvait les siestes très inutiles, j’en connais un qui a l’air d’aimer plutôt ça. Si aujourd’hui il dort en journée environ 1h30, il lui est souvent arrivé de dormir trois bonnes heures d’affilée.
Au départ, il faisait ses siestes dans son berceau. Une fois l’épisode hôpital ayant bien rendu les choses difficiles, il ne dormait plus que dans mes bras pour la sieste (les rares fois où il dormait dans son parc étaient appréciables même si la sieste de mon bébé lové dans mes bras avait quelque chose de très satisfaisant).
Grâce à lui j’ai rattrapé pas mal de retard sur mes séries à cette période ! Merci mon Trotro !
Mais Trotro est un bébé bien portant depuis toujours et le garder au bras pendant de longs moments est vite devenu difficile. J’ai eu d’énormes soucis de dos : les bras pour l’endormir, les bras pour la sieste et les bras de manière générale sans moyen de portage. On a donc cherché une solution, elle était juste dans l’entrée de la maison : la poussette. Il a commencé à faire ses siestes de cette façon et ça aide quand même beaucoup. Ce petit moment dans la journée est une pause qui fait du bien, je peux me détendre ou travailler au calme. J’apprécie vraiment !
Notre rythme à la maison
Ninie est grande maintenant, si elle est toujours sous traitement pour l’endormissement elle apprécie assez de pouvoir rester au lit jusqu’à 11h le week-end ou pendant les vacances. J’ai bien essayé de demander encore un peu d’aide afin de pouvoir supprimer ses médicaments, mais à l’âge qu’elle a, on me répond simplement que c’est à cause des écrans… Le problème est pourtant là depuis toujours… Elle n’est pas née avec un écran dans les mains… C’est la réponse tellement facile… Bon, je dois bien avouer que depuis qu’elle n’est plus scolarisée c’est quand même beaucoup plus simple !
Trotro lui a trouvé son rythme, ce n’est pas le schéma idéal pour beaucoup de monde mais c’est ce qui marche chez nous. Il apprendra plus tard à s’endormir seul et à dormir seul. J’attends surtout le vrai apprentissage de la parole, ce moment où il pourra me dire ce qu’il veut pour bien dormir, ce dont il a besoin qui ne soit pas maman. Je vais, petit à petit lui apprendre à s’endormir dans son lit de grand et m’éclipser une fois qu’il dort.
Et chez toi, le sommeil des kids ça donne quoi ?
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Il ne faut pas hésiter!
Ici après un premier Loulou qui a fait ses nuits à 3 mois dans son propre lit, on a eu un numéro 2 qui a fait ses premières nuits vers 18 mois (pendant 1 à 2 mois) puis vers 2 ans… avec endormissement avec quelqu’un à côté jusqu’à ses 2 ans environ. Bref, période bieeeen fatiguante, en journée c’est l’écharpe et autre porte-bébé qui nous a sauvé.
J’espère que maintenant les nuits sont plus calmes (surtout les couchers).
Oui, maintenant il est plutôt du genre marmotte (la magie de l’école), c’est le grand en grandissant qui finalement dort moins et met plus de temps à s’endormir.